Jean Bayssellance

 

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Le Besselance vu de la route (photo de 1931)

     
 

 

     

Extrait du mémoire de Jean Oscar Bayssellance (1932)

Il est probable que le berceau de la famille est un lieu-dit : Le Besselance, d’après la carte de l’Etat-major, situé à environ un kilomètre du confluent de la Dordogne et de la Vezère.

L’orthographe portée sur la carte ne signifie pas grand chose non plus. On sait que ce qui firent la carte n’y prêtèrent pas beaucoup d’attention ; ils demandaient comment s’appelaient les lieux-dits et ils les notaient tant bien que mal, le graveur, à son tour, lisant mal, prenait un n pour un u et réciproquement, mettant par exemple Janfumat pour Jaufumat, les Andrix pour les Andrieux. On raconte qu’un officier d’Etat-major, relevant la carte, demanda à un paysan comment s’appelait un col de la montagne, et le paysan répondit en patois : sabis pas. (je ne sais pas) et l’officier tranquillement nota : le col de Sabipa.

Avec ma femme nous avons fait au Besselance un pèlerinage le 6 juin 1931 et j’ai photographié cette vielle demeure.

Le Besselance n’est pas un village, pas même un hameau, c’est actuellement une simple métairie avec ses communs. Le bâtiment où restent les métayers est ancien, il a pu être réparé, remanié, mais c’est bien le plan de l’ancienne maison de campagne, très simple, qui n’a rien du manoir, ni d’une gentilhommière, la simple maison avec peu de pièces, sans étage et un pavillon carré. Du reste, à cette époque lointaine les habitations isolées étaient toujours très simples car elles avaient beaucoup de chances d’être détruites ou incendiées dans ces époques troublées ou, tantôt les Anglais, tantôt les Français, parcourant le pays pillaient et brûlaient les ennemis et parfois même les amis. Les châteaux eux-mêmes n’avaient pas le moindre luxe, leurs pièces étaient simplement bâties et blanchies à la chaux, quelquefois même simplement crépies.

Ce qui prouve bien que cette demeure fut habitée par des Bayssellance, c’est qu’à Limeuil, a un kilomètre de là nous trouvons en 1621 un Bayssellance ministre de Dieu (pasteur protestant) comme vous pourriez le voir dans la France Protestante de Monsieur Haag. Je vous copie l’extrait que m’avait envoyé Monsieur Emilien Paris conseiller à la cour de Bordeaux.

En 1507 nous trouvons deux Bayssellance père et fils qui étaient à Bergerac négociants en vin, et je ne puis à leur sujet mieux faire que de copier la lettre que m’écrivait à ce sujet notre neveu et cousin Auguste Conil.

Puis nous trouvons à Bergerac en 1487 un Bayssellance jurât, probablement un descendant ? Je vous copie aussi la notice des archives de Bergerac. En 1517 un Michau ou Michel Bayssellance. Je ne ferais que transcrire ce qui m’a été fourni d’après les archives par Arthur Bayssallance notre parent.

Puis il y a une lacune, nous ne trouvons aucun Bayssellance entre celui là et le capitaine Lacroix ou Latois Bayssa Lanssa qui fut un compagnon de Henri IV pendant les guerres de religions. Ce Bayssa Lanssa était-il un descendant de Michau B. Le jurat ? Impossible de le dire. Il paraît plutôt originaire de Limeuil, et descendant des habitants du Besselance ou peut-être l’habitant lui-même.

     
         

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